jeudi 19 septembre 2024
Adresse : 26 av Basoko Gombe, Kinshasa

Grâce au programme SECAL III, Madame Kahindo Florence a amélioré les moyens de subsistance son ménage

Grâce au programme SECAL III, Madame Kahindo Florence a amélioré les moyens de subsistance son ménage

Butembo, le 12 septembre 2024 : Kahindo Kasonia Florence est âgée de 52 ans et est cheffe de ménage de six enfants. Grâce à l’appui technique de la Caritas Butembo-Beni aux agriculteurs, Mme Florence exploite un espace de 25 mètres sur 4. C’est dans cette optique qu’elle a mis en place son jardin de case. Elle a bénéficié des semences d'oignons, de poireau et de pomme de terre et des formations de la Caritas sur les bonnes pratiques agricoles.

Le jardin de case entrepris grâce au programme d’appui à la sécurité alimentaire et renforcement des capacités économiques de ménages ruraux dans les Territoires de Lubero, Kasongo, Kasangulu et Kongolo,  financé par Caritas Norvège.

C’est le seul facteur qui garantit la bonne santé et la nutrition dans le ménage de Mme Florence. Aussi, grâce à cet accompagnement, cette cheffe de ménage combat la malnutrition et subvient à ses besoins sans beaucoup de difficultés.

 « L’avantage des jardins case est que nous avons de quoi manger autour de nous de manière permanente. Pour d’autres besoins comme l’achat du sel, le stylo de l’écolier, je n’ai plus de difficulté parce que je récolte du poireau, l’oignon ou la pomme de terre selon ce qu’il y a dans le jardin, et je vais le vendre au marché pour répondre au besoin. Avec ce jardin de case, mon enfant ne peut plus souffrir de malnutrition. Voilà j’ai de la semence de l’oignon dans le germoir, lorsque je vais récolter le poireau, je vais semer l’oignon »

En guise de rappel, en 2022, la Caritas a donné une chèvre à Florence à crédit rotatif. Elle a ainsi intégré l’élevage dans son quotidien. Elle a remis la chèvre reçue en crédit, aujourd’hui elle en a bénéficié deux. C’est grâce à son élevage que cette agricultrice obtient l’engrais pour son jardin et ses champs.

« Nous obtenons l’engrais à partir de l’élevage, parce que nous récupérons les compostages des chèvres pour les rendre bénéfiques pour nos cultures. Les agronomes nous ont déjà appris comment traiter cet engrais de manière efficace pour qu’il soit bénéfique pour les plantes »

Aujourd’hui, les conséquences du changement climatique sont visibles jusqu’aux petits exploitants agricoles. Le jardin de Florence et ses exploitations agricoles ne sont pas épargnés. La Caritas Butembo-Beni a développé une approche pour prévenir les conséquences de ce changement climatique, c’est notamment la vulgarisation de l’engrais biofertilisant. Elle s’est lancée le défi de planter 1 million d’arbres agro-écologiques en territoire de Lubero, jusqu’à 2027.

« Le dérèglement climatique caractérisé par des fortes pluies et de sécheresse impacte sur les activités agricoles. Pour faire face à ce fléau, Caritas nous a appris à fabriquer un engrais bio-fertilisant que nous utilisons pour traiter les plantes. C’est pour ça que vous trouverez toutes les plantes de mon jardin en bonne santé. Je remercie Caritas pour son soutien aux agriculteurs »

Comme Florence, plusieurs paysans ont intégré les jardins de case grâce au soutien financier de la Caritas Norvège.

« Nous avons reçu de  la semence auprès de la Caritas. Notre souhait serait que la Caritas  augmente la quantité de semence à la prochaine phase pour nous permettre d’augmenter notre production agricole. Cela va permettre à d’autres personnes de bénéficier en achetant de ce que nous avons produit et ainsi lutter contre la malnutrition dans les ménages »

 

Élie Mbulegheti / Caritas Développement Butembo-Beni