Tenue à Kinshasa de l’atelier de clôture du Programme d’Investissement Forestier et Mécanisme Spécial de Dons dédiés aux Peuples Autochtones et Communautés locales (DGM RDC)
Kinshasa, le 16 décembre 2024 (caritasdev.cd) : Il s’est tenu du 10 au 12 décembre 2024 à Pullman Hôtel à Kinshasa l’atelier de clôture du Programme d’Investissement Forestier (FIP) en RDC et Mécanisme Spécial de Dons dédiés aux Peuples Autochtones et Communautés locales (DGM RDC).
Cet atelier a réuni les Représentants du Gouvernement de la RDC, de la Banque Mondiale, de la BAD (Banque Africaine de Développement) et du CIF (Climate investment funds). Ces assises ont également accueilli les Représentants de la REDD RDC, de la Caritas Congo Asbl et les bénéficiaires du programme PIF en RDC.
Il s’est agi de passer en revue des résultats, des défis, des leçons apprises importantes pour la lutte contre la déforestation et la dégradation forestière en RDC.
En fait, le PIF a soutenu trois projets pilotes : le projet intégré REDD+ dans les bassins de Mbujimayi, Kananga et Kisangani, le projet de gestion amélioré de paysage forestier et le mécanisme de dons des peuples autochtones.
Après 15 ans de partenariat entre le PIF et le Gouvernement congolais, l’évaluation de la mise en œuvre du PIF et DGM, démontre que les objectifs assignés de ces trois projets ont été atteints largement. Ce programme a servi de catalyseur pour capter le fonds climat.
Les participants au cours de cet atelier ont suivi les présentations de clôture des activités du PIF qui ont mis l’accent sur les résultats atteints en vue de dégager un consensus autour de principaux enseignements tirés du PIF et du DGM.
Au menu 11 sessions ou thèmes ont été abordés lors de cet atelier de trois jours. Il s’agit de : plan d’investissement du PIF : préparation et mise en œuvre, résultats du plan d’investissement du PIF ; gouvernance et REDD National ; gestion durable des terres et des forêts/émissions de gaz à effet de serre.
Dans d’autres séances, les participants ont débattu sur autres sessions comme le renforcement des capacités ; les avantages connexes sur le plan des moyens de subsistances (bénéficiaires); le Genre, inclusion sociale, régime foncier, droits et accès aux ressources, relations entre les parties prenantes. A cela s’ajoutent les sessions des Peuples Autochtones et Communautés Locales, et les conclusions de l’évaluation indépendantes à mi-parcours du PIF et du DGM, enjeux pour la RDC…
Lors de cet atelier, les leçons apprises du projet d’appui aux communautés dépendantes de la forêt en RDC et la résilience des peuples autochtones face au changement climatique ont été présentées par le Président du Conseil d’Administration du REPALEF, bénéficiaires de résultats dudit projet, dont la Caritas Congo Asbl, a été l’Agence d’Exécution Nationale.
Après la présentation de chaque session, les participants ont discuté en groupes. Chaque groupe a examiné trois principaux aspects de résultats (succès, défis et enseignements tirés) des sessions abordées.
Lors de la séance de clôture, les participants ont été soumis à un vote et un sondage pour dégager les principaux messages en termes de priorités qu’il faut souligner par rapport à toute l’expérience du PIF et DGM en RDC.
Il sied de rappeler que le Programme d’Investissement pour la Forêt (PIF) est l’un des trois programmes climatiques du Fonds Stratégique pour le Climat (SCF), mis en place par les banques multilatérales de développement, à savoir la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque Mondiale.
PIF est une initiative complémentaire au Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FPCF) et à d’autres programmes connexes de la Banque mondiale tels que le Programme de collaboration des Nations Unies sur la réduction des émissions liées au déboisement et à la dégradation des forêts, qui appuient déjà les gouvernements dans le cadre de l’élaboration des stratégies REDD.
Le PIF est spécifiquement destiné à fournir aux pays forestiers en développement des ressources financières suffisantes pour planifier et mettre en œuvre les interventions qui les aideront à mieux gérer les forêts et à atténuer les pressions qui s’exercent sur les écosystèmes forestiers.
Paris Mona